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Les soft skills les plus demandées par les recruteurs dans la finance

Publié le :
24 juil. 2024
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Dans les métiers de la finance, les recrutements se jouent essentiellement sur les hard skills et l’expérience professionnelle des candidats. Néanmoins, les soft skills ne sont pas à négliger. Parce que les compétences comportementales, cognitives et émotionnelles d’un individu influencent sa réussite, son efficacité et ses relations de travail, elles sont décisives.

Découvrez les savoir-être les plus essentiels à posséder dans ce secteur d’activité.

Soft skills vs hard skills dans la finance

La réussite des analystes financiers, des conseillers et des consultants repose beaucoup sur des compétences techniques telles que l’analyse de données financières, l’étude de rentabilité et la connaissance de la réglementation financière.

Pour autant, les soft skills appelées aussi « compétences douces » ou « savoir-être » vont avoir un impact qui est certes plus difficile à mesurer, mais qui est tout aussi essentiel pour être opérationnel, performant, s’intégrer et entretenir de bonnes relations de travail. De ce fait, en tant que RH, vous avez tout intérêt à prêter attention aux soft skills des candidats.

6 soft skills indispensables dans les métiers de la finance

La communication

Les professionnels de la finance sont amenés à communiquer des informations techniques (flux de trésorerie, données financières du marché, etc.) à des collaborateurs non initiés au jargon financier. Dès lors, ils doivent être en mesure de vulgariser leur travail pour que leurs interlocuteurs comprennent rapidement et simplement les informations et leurs résultats lors d’une réunion ou à l’occasion d’une présentation devant l’équipe dirigeante.

Cependant, être un bon communicant n’est pas seulement utile dans les aspects techniques du métier. Pour pouvoir travailler efficacement en équipe et entretenir des relations et des échanges fluides, basés sur la confiance avec ses collègues et clients, il est important de savoir faire preuve d’écoute et d’intelligence émotionnelle. Pour Aleksandra Mazur, consultante recrutement en finance chez Gentis, « être un bon communicant passe d’abord par s’intéresser et comprendre la dynamique de l’équipe. C’est de cette façon que l’on peut adapter sa communication et son attitude. »

La capacité d’adaptation et le pragmatisme

Lorsqu’il est recruté, le nouveau collaborateur ou le freelance rejoint une équipe déjà constituée, qui a ses propres codes et façons de communiquer, et de travailler. Il doit alors se familiariser avec les règles, les rituels et les bonnes pratiques qui gouvernent l’entreprise et le département finance.

Au cours des premiers jours, il va également devoir apprivoiser les processus existants et les outils utilisés pour être opérationnel rapidement. En effet, les processus qui ont été développés pour aider à accomplir certaines tâches ont pris du temps. Pour Aleksandra Mazur, c’est d’ailleurs une soft skill essentiel lorsque l’on cherche un freelance : « s’agissant des conseillers financiers freelances, les entreprises recherchent principalement des profils qui ne vont pas bousculer les processus juridiques mis en place. Elles veulent quelqu’un de pragmatique, d’opérationnel rapidement et qui sera là pour les aider, les soulager. »

Problem solving

Dans certains cas de figure, il arrive que les systèmes et processus mis en place ne suffisent pas à régler un problème. Être capable de sortir des sentiers battus, de faire un pas de côté et d’être inventif pour éliminer un obstacle, agir dans l’urgence, hiérarchiser le travail et faire preuve de discernement permet de se démarquer des autres experts en finance.

Aleksandra Mazur met un point d’honneur à évaluer cette soft skill dès le premier contact téléphonique avec les candidats : « je demande systématiquement comment ils ont fait pour gérer telle ou telle situation. Les réponses me donnent des informations sur la manière dont les candidats réagissent face à un problème et leur niveau de maîtrise de cette soft skill. »

Être proactif et prévenant

Travailler dans la finance demande de posséder une vue d’ensemble, de comprendre l’impact des changements internes et du marché, et de prédire comment l’entreprise et le secteur évolueront. Être capable d’anticiper le changement, en particulier lorsqu’il est susceptible d’avoir des conséquences sur l’organisation financière et opérationnelle est alors important. En pratique, cela suppose d’avoir une approche proactive, d’aller chercher des solutions par soi-même. Prenons un exemple.

Le Parlement européen a récemment adopté la directive sur la transparence salariale obligeant les entreprises de plus de 50 personnes à produire un rapport sur les données relatives à l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes. Les États ont trois ans pour transposer la directive. Votre organisation n’est donc pas encore soumise à cette réglementation, mais elle va prochainement l’être. Le département financier va alors devoir anticiper cela en prenant des mesures proactives, notamment en recommandant un audit des rapports de rémunération afin de s’assurer que l’entreprise suit et communique les données nécessaires pour respecter la réglementation bientôt en vigueur.

Être orienté solutions et résultats

Un gestionnaire orienté solutions utilise son sens de l’analyse pour comprendre les raisons pour lesquelles les ventes ont diminué ou pourquoi un projet n’a pas fonctionné. En somme, il trouve les problèmes, analyse les causes, puis émet des recommandations. Être orienté résultats revient à s’assurer que les objectifs sont atteints.

En finance comme dans d’autres secteurs, avoir cette soft skill est un atout indéniable pour avancer efficacement.

L’organisation

Avoir le sens de l’organisation est un prérequis pour réussir dans le domaine de la finance. Et pour cause, les analystes, consultants, conseillers et gestionnaires sont amenés à gérer de grandes quantités de données financières tout en respectant des délais stricts, et en veillant à l’exactitude et à la conformité des chiffres. Sans processus bien structurés et une bonne organisation, le risque d’erreurs est important et il est plus difficile de respecter les délais.

Pour Aleksandra Mazur, le rôle d’un conseiller financier est d’ailleurs de challenger l’organisation en proposant de nouvelles idées pour gagner en temps et en fiabilité. Mais attention, notre recruteuse précise « qu’il faut trouver un juste milieu entre être force de proposition, innovant, et respecter la vitesse de croisière de l’équipe en place ainsi que les processus qu’elle a mis du temps à construire pour ne pas risquer de susciter de l’opposition. » Un juste milieu qui implique de se montrer assertif.

Vous l’aurez compris : si les soft skills ne suffisent pas, elles sont tout de même déterminantes dans les métiers de la finance !

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